Pétrole: le baril dégringole à 45$

Comme un pied de nez à la COP24 sur le climat, le baril de pétrole dégringole à 45,79$ à New York et 55,89$ à Londres soit une baisse de plus de 30$ depuis début octobre.

A la fin de l’été, le consensus tablait sur un baril à 100$. Mais à la bourse à chaque fois que c’est «évident», c’est le contraire qui se passe. Surproduction des 3 géants USA, Russie et Arabie Saoudite et perspectives économiques moins roses que prévues sont les ingrédients pour tenter d’expliquer cette dégringolade.

L’OPEP tente de repousser les prix du pétrole vers 70-80$

La réunion des membres de l’OPEP a entériné une diminution de 1% de l’extraction mondiale de pétrole à -1,2 million de barils par jour. L’objectif est de freiner la chute des cours de 87 à 58$ le baril (-33%) des deux derniers mois pour remonter dans une fourchette de 75 à 85$.

Pour le cartel, cette base devrait permettre des rentrées suffisantes de pétrodollars, de soutenir la croissance pour maintenir la demande de pétrole et de freiner les investissements dans les énergies renouvelables. A ce petit jeu, chaque pays défend ses propres intérêts. Ne serait-il pas le moment d’envisager une transition hors des griffes du pétrole?

Badaboum! Le pétrole repasse sous les 70$

Début octobre, le pétrole atteignait 86,74$. Un baril à 100$ était un coup sûr, d’autant que les sanctions du président Trump envers l’Iran auraient dû retirer des marchés plus d'un million de barils par jour.

Cependant, à la bourse, à chaque fois qu’une évidence est trop évidente (et que le 20Minutes en parle), c’est exactement le contraire qui se produit.

L'or noir vient de perdre plus de 20% et se retrouve à 69,13$ à Londres et 59,28$ à New York.

Le pétrole à 100$: Un retour vers un passé connu ou un futur différent?

Le pétrole continue sa hausse au-dessus de 80$. Sans un ralentissement mondial de l’Economie, la barrière des 100$ sera bientôt franchie. Sous le poids du baril, la croissance pliera pour replonger dans une nouvelle crise. Une impression de «déjà vu» qui rappelle la dernière crise.

Avec du recul, on constate qu’au lieu d’imaginer un futur différent, les politiques, les financiers et les banques centrales se sont focalisés afin de reconstruire à l’identique le monde d’avant 2008.

Réunion de l'OPEP: Le pouvoir de stabiliser les prix du pétrole

Il y a 18 mois, les membres de l’OPEP avaient réduit leurs exportations dans le but maintenir le baril sur la barre des 40$. Ce vendredi, la réunion de l’OPEP+ (OPEP et la Russie) devra répondre à l’épineuse question : faut-il maintenir ces quotas ou augmenter la production pour éviter de passer sur les 100$?

Pendant que la demande augmente et atteint les 100 millions de barils/jour (b/j), l'offre devient insuffisante. Les stocks s’amenuisent. D’un baril qui favorisait la relance économique, la perspective d’un baril onéreux met à rude épreuve le concept de croissance mondiale.

Le Pétrole: Entre poker menteur et joueurs d'échec

Depuis le début de l’année, le baril de pétrole a gagné plus de 10$ et les probabilités de le voir continuer sur cette tendance augmentent. Le manque d’investissements dans l’exploration de nouveaux gisements, la chute du Venezuela, les problèmes de la Libye et le choix de Trump sur l’accord iranien pourraient à nouveau voir le baril émerger au-dessus de 100$.

Une partie mondiale entre joueurs de poker et joueurs d'échec est engagée.

Un baril de pétrole à 74$, ça vous change le monde

Le baril de pétrole a pris l’ascenseur et gagné 7$ en 2 semaines pour atteindre 74.72$ à Londres. Pour autant, l’avenir de l’or noir est toujours aussi difficile à prédire même si la probabilité de le voir remonter à 100$ gagne du terrain.

Les fondamentaux actuels ne sont pas sans rappeler la crise de 2008: forte hausse des prix du baril, dérégulation financière, poussée de l’inflation et niveau inquiétant de la dette. Le tout avait débouché sur un crash. L’histoire est-elle en train de se répéter?

Pétrole: Le Coup de Poker de l'OPEP

De premier abord, l’accord de la réduction de 1,2 million barils/jour de la production pétrolière annoncée par l’OPEP semble être un très joli coup de Pocker gagnant. Mais il pourrait également mettre en péril le cartel qui représente le tiers de l’offre mondial.

Dès l’annonce, les ministres du pétrole des 13 membres ont immédiatement vendu le concept d’un baril à 60-70$. Comme un bouchon de champagne, les prix ont explosé pour passer sur la barre des 50$. Tout semblait se dérouler comme prévu sauf que dans le pétrole, dès que l’on est sûr de quelque chose, c’est le contraire qui se produit.

A 53$ le baril, le Pétrole va mieux, oui mais…

Le gratin du monde énergétique s’est rencontré au World Energy Congress à Istanbul, histoire de célébrer le lancement du nouveau gazoduc « Turkish Stream » qui reliera la Russie et la Turquie et de débriefer sur la hausse actuelle des prix du baril de pétrole.


Suite à l’annonce de l’OPEP d’une hypothétique baisse de la production, le baril est passé de 45 à 53$ soit une plus value de 750 millions $ par jour pour les pays producteurs et autant de moins pour les pays consommateurs. Si l’ambiance pétrolière est un peu plus décontractée, c’est la crispation qui l’emporte pour les années à venir.

OPEP : Un communiqué qui rapporte des milliards $

Il n’aura pas fallu plus de 5 heures aux membres de l’OPEP pour se mettre d’accord sur le contenu du communiqué de presse diffusé à l’issue de la rencontre. L’annonce de la diminution de la production pétrolière a surpris.  

Ce communiqué poursuit un effet double: 
1) Eviter que le prix du baril de pétrole ne repasse sous la barre des 40$  
2) Faire monter artificiellement les cours afin de soutenir les économies des 14 pays producteurs du cartel. 
Stratégiquement, l’OPEP a réussi un coup de maître.

Le Pétrole touche 26,05$ le baril à New York

Certains le voient à 20$ et d'autres remonter à 200$ le baril. Pour l'instant, il fraie son chemin à 26,05$ soit le plus bas depuis mai 2003. A Londres, il fait de la résistance et reste au-dessus des 30$ mais la probabilité de passer sous la barre n'est pas nulle.

Si la chute aux USA est plus grande et plus nette, c'est que les américains ne savent plus où le stocker alors qu'il y a encore de la marge en Europe et au Moyen-Orient. Les avis sont partagés sur l'évolution du baril et pile ou face apparaît une bonne option pour prévoir son évolution.

Quel est le véritable prix de vente d’un baril de pétrole ?

A la bourse, le baril est passé sous la barre des 30$. Si vous pensez que 30$ est un tarif très bas pour les producteurs de pétrole, sachez que seuls ceux qui extraient au niveau de qualité requis par les standards « Brent du Nord » ou le « WTI » américain peuvent espérer obtenir le tarif boursier. Et ils ne sont pas nombreux.

Pour les autres, les frais de transport, de raffinages ou de relations commerciales poussent les prix bien en-dessous des cours. Voici un inventaire alors que le prix de référence du Brent était à 30$.

Le pétrole plonge sous les 30 dollars le baril

Le calvaire continue pour les producteurs de pétrole: la baril est descendu à 29,42$ à New York et 31.01$ à Londres. Il faut remonter au 9 février 2004 pour trouver un cours aussi bas. Le baril a perdu 2$ durant les 2 derniers jours. Il avait terminé l'année à 37$ et on dirait que le baril n'a pas encore trouvé un parachute.

Cette fois, les traders montrent du doigts l'Iran qui pourrait conclure son accord avec Washington et déverser quelques millions de barils à un prix discount sur les marchés.

Pétrole: Le baril chute à 33$

Le baril de pétrole continue sa lourde chute et passe à 33,97 à New York et 34,23$ à Londres. Lors de la dernière crise de 2008, il avait fallu attendre un bas de 36$ pour voir les cours et l’économie remonter.

Cette chute intervient alors que pour la deuxième fois cette semaine les bourses de Shanghai et de Shenzen ont dû fermer prématurément après des baisses de 7% et que Pékin dévalue une nouvelle fois le yuan à 6,5646 yuans pour 1$, soit le taux le plus bas depuis mars 2011.

Pétrole : Le baril passe sous la barre des 40$

Le baril de pétrole a chuté à 38,24$ le baril à New York et 42,69$ à Londres et se retrouve au plus bas depuis 2009. A New York, le baril s'écoulait encore $ 45,45$ la semaine passée et à 62$ le 30 juin.

Pour les producteurs américains de pétrole de schiste, qui vendent leur baril avec une réduction de 20$ sur les cours, le scénario catastrophe tant redouté se produit et ce n’est qu’une question de temps pour que les faillites s’enchaînent. La Banque Nationale Suisse qui détient plus de 2,137 milliards $ dans l’industrie US de schiste, les pertes se montent déjà à plus de 700 millions $ et le phénomène s’amplifie.

Pétrole : L’AIE confiante avec un baril à 73$

L'Agence internationale de l'énergie (AIE) pense que le pétrole devrait remonter à 73$ d’ici à 2020 et que le prix du baril ne va pas explorer les sommets passés à plus de 120$. L’AIE table sur une stabilisation de la demande et la maîtrise de la production pour stabiliser les prix dans une fourchette comprise entre 50 et 100$.

Depuis 2 décennies avec la minutie d'un métronome, l’AIE manque tous les grands virages stratégiques et ses prédictions ne réalisent systématiquement pas. Ainsi c'est avec une certaine dose de certitude, que nous pouvons prévoir que le baril ne se contentera pas d'un minuscule 73$ en 2020 et que les prix dépasseront à nouveau les 120$

Le pétrole passe sous les 50 dollars le baril à New York

Le pétrole continue sa chute et vient de passer sous la barre des 50$ à New York, une première depuis le 27 avril 2009. Il vous faudra puiser 47,93$ dans votre poche pour acheter les 159 litres d'un baril à New York et 51.10$ à Londres.  Mais jusqu'où la baisse ira-t-elle? La question ne semble pas avoir une réponse claire pour l'instant.

Depuis le mois de juin 2014, le pétrole a perdu plus de 50% de sa valeur. Une telle attaque, aussi bien coordonnée dans le temps, semble provenir d'une entente entre  plusieurs producteurs comme l'Arabie Saoudite, Koweit, USA; les hedge funds et certaines banques. Pour les instigateurs, leurs espoirs ont certainement dépassé leur attentes alors que la croissance mondiale devrait être positivement impactée de +1,2%.

Le baril de pétrole passe sous les 60$

Le crash pétrolier continue de faire son bonhomme de chemin. Le baril de pétrole vient de passer sous les 60$ à Londres à 59,86 pour être précis. A New York, il touche les 55,93$ bien loin du seuil de rentabilité des forages off-shore ou de fraking (pétrole de schiste). Nous venons d’atteindre le plus bas niveau depuis mai 2009 avec une chute de 50% depuis les 120$ du mois de juin 2014.
Nous ne savons pas qui a eu l’idée de faire exploser les prix, mais le monstre s’est transformé en Frankenstein et plus personne ne sait comment arrêter cette machine infernale.

Pétrole: le baril passe sous la barre des 60$ à New York

C'est une première depuis le 7 mai 2009. Le baril est passé en dessous des 60$ à New York et 63$ à Londres. Le crash pétrolier actuel est très violent et personne ne sait où le baril va se loger dans les mois à venir. Il y a peine 4 mois, toute personne sensée pariait sur un baril à 120$ et le voilà qu'il repart dans l'autre direction et ravage les investissements dans les techniques onéreuses.

Depuis le mois de juin, le baril a perdu presque la moitié de sa valeur. Il semble que les hedge funds ont quitté le navire et la pression exercée par l'Arabie Saoudite porte ses fruits. Mais où va le baril?

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