Pétrole: Le Roi Abdallhah d'Arabie Saoudite opéré
Le monde du pétrole est suspendu aux battements de coeurs du Monarche Saoudidien de 86 ans, le roi Abdallah d'Arabie saoudite, qui souffre d'une hernie discale, a été opéré à New York "avec succès", a affirmé mercredi soir le palais royal dans un communiqué.
Le souverain saoudien, 86 ans, a "subi ce jour avec succès une opération chirurgicale du dos à l'hôpital présbytérien de New York", selon ce communiqué publié par l'agence officielle saoudienne Spa.
"Grâce à dieu, le roi a eu une opération au cours de laquelle un hématome a été extrait, le disque déplacé a été remis en place et la vertèbre blessée a été stabilisée", indique encore le communiqué.
La succession du Pétrole d'Arabie Saoudite
Le roi Abdallah a attendu le retour dans le royaume de son demi-frère, le prince héritier Sultan ben Abdel Aziz, 85 ans dont la santé est également chancelante, pour se rendre aux États-Unis afin de se faire soigner.
Le prince héritier et ministre de la Défense s'est remis d'un cancer en 2008 et 2009.
Famille unifiée
Depuis la mort, en 1953, du fondateur du royaume saoudien, le roi Abdel Aziz, cinq de ses fils se sont succédé à la tête de cette puissance pétrolière. La transition s'est toujours passée en douceur, sauf en 1964, lorsque le roi Saoud a été forcé d'abdiquer au profit de son frère et prince héritier, Fayçal.
«L'Arabie Saoudite a rarement connu d'instabilité. La famille Royale décide très rapidement ce qui doit être fait» en cas de décès du souverain. Si le roi venait à mourir et que la santé du prince héritier ne lui permettait pas de lui succéder, le prince Nayef, 77 ans, ministre de l'Intérieur, est en troisième position.
«Le prince Nayef a été en quelque sorte promu futur prince héritier» avec sa nomination en mars 2009 par le roi au poste de deuxième vice-premier ministre, explique M. Boucek. Après Nayef pourrait venir dans l'ordre de succession son frère Salman, gouverneur de Riyad.
Comité de 35 princes
Il souligne que le roi Abdallah a formé en décembre 2007 un comité de 35 princes de la dynastie des Al-Saoud, dit «comité d'allégeance», pour gérer les affaires de succession.
La désignation du prince héritier était auparavant laissée à la discrétion de la dynastie des Al-Saoud, qui dirige le pays depuis 78 ans.